top of page

Il y a longtemps que le monde a été si incertain. Vraiment ?

Photo du rédacteur: Fabien ChalotFabien Chalot

Dernière mise à jour : 12 déc. 2024


Ces dernières années, alors que l'on tente encore de se remettre de la crise du Covid-19, de ses impacts psychologiques et désormais clairement économiques, le monde semble faire face à de nouveaux risques, laissant notre avenir plus incertain :

  • Les conflits actuels, et les risques de conflits futurs ;

  • Un ralentissement économique et surtout une crise de modèle, avec un coup de frein à l'essor du libre-échange qui avait prévalu depuis plusieurs décennies ;

  • L'interrogation profonde des populations sur les modèles de société, qui sont prêtes à tenter des évolutions aussi radicales que l'Argentine avec Javier Milei ;

  • Et une planète qui pendant ce temps, ne cesse de nous alerter sur l'atteinte de ses limites...


Bref, dans cette actualité déprimante, tant sur le plan géopolitique que sur les plans économique, politique, social et écologique, il semble que nous soyons voués à devoir nous accommoder d’une incertitude durable.


Pourtant, le WUI, ou World Uncertainty Index, évalué à partir de l'actualité économique, nous raconte une autre histoire. Au niveau mondial, l'incertitude générale redescend depuis 2020, pour atteindre aujourd'hui des niveaux antérieurs à la crise financière de 2008-2009.



Qu'est-ce qui explique un tel sentiment de vivre un moment si particulier en termes de risques, et ce malgré la pointe d'optimisme amenée par les Jeux Olympiques cet été ?


En réalité, la France apparaît comme une zone de confiance ces dernières années, avec un niveau d'incertitude bien en dessous de ceux mesurés au niveau mondial, en Europe ou même en Allemagne. Serait-on simplement moins habitués aux turbulences qui font le quotidien du reste du monde ?




Quelles leçons en tirer pour démarrer au mieux 2025 ? Quelques propositions :

  • Un équilibre entre veille, analyse et agilité : ne s'agit-il pas finalement d'apprendre à gérer l'incertitude ? Cela demande d'une part d'être organisé pour réagir, se réorienter, capturer les opportunités et faire face aux turbulences, et d'autre part de réduire cette incertitude en allant s'appuyer sur de grandes tendances qui donnent de la visibilité au-delà des remous du moment.

  • Équilibrer son risque avec l'international : la BPI se charge régulièrement de le rappeler aux PME, le seul marché national est une forme de surexposition à des risques, et si certains marchés se referment (ex. Chine, US...), d'autres présentent des potentiels à aller chercher (ex. Europe centrale et orientale, Afrique, ou Amérique latine suite au récent accord de libre-échange...)


Au plaisir de poursuivre les échanges sur les enjeux de 2025 dans une perspective de pérennité de l'activité économique à long terme !



96 vues0 commentaire

Comments


bottom of page